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Au Sénégal, les migrants internes durée de vie sont estimés à 1 881 603 d’individus, soit 14,6% de la population. Les régions de Dakar, de Diourbel et de Thiès ont accueilli la majeure partie de ses flux migratoires, soit respectivement 41,8%, 15,5% et 12,9%. Les régions les plus répulsives sont Ziguinchor, Kaolack, Louga et Fatick avec des indices de sortie respectifs de 25,7%, 20,2%, 19,7% et 19,4%. Le bilan migratoire durée de vie montre que la région de Dakar a enregistré le solde migratoire le plus important (+685292), alors que la région de Saint-Louis affiche le solde négatif le plus important (-74486) suivie de Louga (-45449) et Ziguinchor (-31591). Au cours des 5 dernières années, les Sénégalais partis à l’étranger sont au nombre de 156676, soit 1,2% de la population. Les principales destinations sont l’Europe (44,4%) et les pays de l’Afrique Centrale (27,5%). Le principal motif de départ est le travail (73,5%). Les migrations internationales montrent que le Sénégal a accueilli 261 145 immigrants durée de vie, soit 2,0% de la population, qu’ils soient de nationalité sénégalaise ou non. Ces immigrants viennent pour l’essentiel de l’Afrique de l’Ouest, soit 84,4%. Cette dynamique migratoire, notamment interne, continue de modifier la structure de la population du pays. Au cours des trois dernières décennies, le taux d’urbanisation du Sénégal est passé de 34 % en 1976 à 39 % en 1988 et de 41 % en 2002 à 45,2% en 2013. En somme, le Sénégal se caractérise globalement par une urbanisation galopante. Celle-ci pourrait aussi être liée à la réforme de 2008 qui a vu l’érection de certaines localités rurales en commune.