En septembre 2025, les prix à la consommation augmentent de 2,6% en rythme annuel[1]

Cette évolution résulte principalement du renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+4,9%), des services de « restaurants et d’hébergement » (+2,2%), des biens « d’ameublement, d’équipement ménager et d’entretien courant du ménage » (+2,5%), des biens et services de « logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » (+1,0%), du « transport » (+2,5%), des services de « santé » (+2,1%) ainsi que de la flambée des prix des « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » (+8,4%).

Cependant, cette hausse est modérée par la baisse des prix des services d’information et de communication (-3,2%) et des soins personnels, protection sociale et biens divers (-1,4%).

L’inflation sous-jacente, qui exclut l’énergie et les produits frais, s’établit à +4,8% en glissement annuel (cf. tableau 2).

Selon l’origine, les prix des produits locaux grimpent de 5,1%, tandis que ceux des produits importés se replient de 2,9% en septembre 2025, par rapport au même mois de l’année précédente.

Du point de vue de la durabilité, l’évolution des prix à la consommation en septembre 2025 est essentiellement tirée à la hausse par celle des biens non durables (+3,8%) et des services (+1,9%). La hausse est également soutenue, dans une moindre mesure, par celle des prix des biens durables (+1,2%) et semi-durables (+0,4%).